L’essentiel et les points à retenir :
- Origine du terme « cloud » : Le terme « cloud » aurait été proposé pour la première fois en 1993 par les cadres de Compaq et Sean O’Sullivan, mais n’a pas eu de succès à cette époque.
- Définition du Cloud Computing : Le Cloud Computing, ou l’informatique en nuage, consiste à utiliser des serveurs informatiques à distance pour stocker, gérer et traiter des données, plutôt que des serveurs locaux ou des ordinateurs personnels.
- Plateforme privilégiée : Le Cloud Computing est devenu la plateforme privilégiée pour les larges applications, notamment celles nécessitant des mises à jour fréquentes et une extension dynamique.
- Avantages et inconvénients : Bien que le Cloud Computing présente des avantages, telles que des mises à jour fréquentes et une extension dynamique, il présente également des inconvénients, ce qui explique pourquoi de nombreuses entreprises hésitent encore à l’utiliser.
- Domination du Cloud public : De manière générale, le Cloud public domine désormais le paysage des technologies d’entreprise, et les innovations apparaissent en premier lieu sur le nuage.
La tâche répartie entre plusieurs machines, elle exige donc moins de ressources de la machine pour satisfaire l’utilisateur.
Les années 90
En 1993, internet se popularise grâce aux navigateurs et une nouvelle théorie apparaît. Ce seraient les cadres de Compaq et Sean O’Sullivan qui auraient proposé le concept et le terme de cloud. Malheureusement, l’idée ne fait pas succès à cette époque Pour certains, c’est en 1997 qu’aurait alors été utilisé pour la première fois le mot “cloud” par le professeur de l’université du Texas à Austin, Ramnath Chellappa, qui l’aurait défini comme “un nouveau paradigme informatique”.
Informatique en nuageLe cloud computing /klaʊd kəmˈpjuːtɪŋ/, en français l’informatique en nuage (ou encore l’infonuagique au Canada), est la pratique consistant à utiliser des serveurs informatiques à distance, hébergés dans des centres de données connectés à Internet pour stocker, gérer et traiter des données, plutôt qu’un serveur local ou un ordinateur personnel.
Le Cloud Computing est également devenu la plateforme privilégiée pour les larges applications, notamment celles qui nécessitent des mises à jour fréquentes et une extension dynamique. De manière générale, le Cloud public domine désormais le paysage des technologies d’entreprise. Les innovations apparaissent à présent en premier lieu sur le nuage.
Toutefois, le cloud computing présente également des inconvénients, ce qui explique pourquoi de nombreuses entreprises hésitent encore à l’utiliser. Pour certaines entreprises, par exemple, le manque d’adaptation est une raison de rejeter le modèle. Avec les différents fournisseurs de cloud computing, vous êtes parfois plus ou moins dépendants de leurs configurations. Si le fournisseur doit fermer son entreprise, on se trouve inévitablement devant un problème. Vous avez également besoin d’une forte connexion Internet. Si ce processus est trop lent ou s’interrompt régulièrement, les employés ne peuvent pas travailler efficacement avec le cloud computing.
Modèles de service standard du Cloud Computing
Vous devez maintenant décider du type de prestation de ces services. Comme pour les options d’hébergement dans le Cloud, il existe trois options de prestation de services à prendre en compte : software as a service, platform as a service et infrastructure as a service.
Qu’est-ce que le cloud computing ?
Le terme « cloud » désigne les serveurs accessibles sur Internet, ainsi que les logiciels et bases de données qui fonctionnent sur ces serveurs. Les serveurs situés dans le cloud sont hébergés au sein de datacenters répartis dans le monde entier. L’utilisation du cloud computing (informatique cloud) permet aux utilisateurs et aux entreprises de s’affranchir de la nécessité de gérer des serveurs physiques eux-mêmes ou d’exécuter des applications logicielles sur leurs propres équipements.
Un client, s’il en a les compétences, peut également gérer lui-même son serveur. Le Cloud Computing est donc une sorte de délocalisation de l’infrastructure informatique. Les données ainsi que les applications sont logés dans un « nuage », formé de plusieurs serveurs interconnectés, et distants les uns des autres. Toutes les grandes entreprises du secteur en font la promotion et le Cloud tend à se démocratiser.
Quelles sont ses origines ?
Si le Cloud Computing existait déjà sous différents noms comme l’externalisation ou l’hébergement sur serveur, c’est en 2002 qu’il voit réellement le jour.
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De nos jours, tout le monde a entendu parler de cloud, même si pour certains, la définition reste encore floue, ou si d’autres pensent qu’il ne s’agit que d’un lieu de stockage de données, destiné aux particuliers en manque de stockage à domicile pour y conserver leurs photos. Or la notion de Cloud, d’ailleurs devrions nous parler de « Cloud Computing ou informatique en nuage », est bien plus vaste que cela…Voici son histoire.
Comme tous les concepts relevant autant de l’économie que de la technologie, il est difficile de dire avec précision quand a été inventé le cloud computing. Selon certains, il faut remonter en 1960, avec les travaux de l’Américain John McCarthy (1927-2011), un des pionniers de l’intelligence artificielle qui considérait d’emblée l’informatique comme un service. Selon une autre source, c’est l’avènement des réseaux dans les années 1970 qui a rendu possible l’exécution déportée des tâches informatiques. D’autres enfin mentionnent le fait qu’Amazon, site de commerce électronique de dimension mondiale, a trouvé dans le cloud computing une solution élégante à la sous-utilisation de son parc de serveurs informatiques en dehors des périodes de fête (qui représentent en termes de commandes un pic temporel ponctuel d’utilisation). En louant ses serveurs à la demande et en proposant à ses clients ses outils S3 (simple storage service) et EC2 (elastic compute cloud), qui offrent respectivement des services de stockage de données et de calcul, Amazon a pu rentabiliser ses propres investissements en matériel informatique. L’expression « cloud computing » a, quant à elle, été citée pour la première fois en 1997 par un professeur en systèmes de l’information, Ramnath Chellappa, qui a défini les limites de l’informatique non en termes techniques mais en termes économiques. D’autres sociétés, comme Salesforces, Google 101, ou IBM ont commencé dès 1999, à développer une économie numérique fondée sur ces principes. Toutes ces entreprises de dimension mondiale participent de manière active à la création de centres (data-centers ou clusters) offrant une puissance de calcul et de stockage inégalée. Ces data-centers sont un des enjeux stratégiques majeurs de la décennie 2015-2025.
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Bref historique du cloud computing
L’origine du terme « cloud computing » est contestée. Certains attribuent sa création au « réseau informatique intergalactique » du début des années 60, tandis que d’autres pensent qu’il a commencé avec le réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network), le prédécesseur d’internet, qui a débuté en 1966.2 Le symbole du cloud (désormais omniprésent) rappelle ARPANET en 1977 et le CSNET en 1981.
Dans les entreprises, l’arrivée du cloud a un impact sur l’organisation. Les services informatiques ne seront plus dédiés aux tâches de maintenance, mais, par exemple, aux relations avec les fournisseurs. Ces derniers ont également donné naissance à de nouveaux métiers. Et chez les chercheurs aussi les habitudes de travail changent. Car s’ils sont nombreux à travailler pour améliorer le cloud, ils en restent aussi des utilisateurs. Ainsi, une autre équipe d’Inria s’est associée avec Microsoft et des biologistes pour traiter des milliards de données sur le cerveau (lire ci-dessous). Après l’expérimentation, l’apparition des premières théories avec Newton ou l’ère des simulations informatiques, le cloud pourrait bien donner naissance à une nouvelle façon de faire de la recherche.